Et merde pas de chance... [Takeo]

Sora s'était réveillé assez tôt ce matin-là, incapable de dormir plus longtemps. Il avait donc attendu que le soleil se lève pour aller prendre sa douche et s'habiller, détaillant durant ce temps le visage d'Akemi, endormi non loin de lui, avant de se secouer et aller se laver. Il avait donc revêtu l'un de ses éternels corsets de cuir, ce jour-ci d'un bleu très foncé, avec un jean blanc très près du corps. Un ras-du-cou avait trouvé le chemin de sa gorge et quelques multiples bracelets et bagues s'étaient mis à cliqueter sur ses mains.

Le jeune androgyne était donc allé prendre son petit déjeuner avant de se décider pour aller à la bibliothèque. Même s'il avait emporté une très grande partie de ses livres, il commençait à être en manque de bouquins potables et il n'avait aucune envie de sortir de l'internat ce jour-ci. Autant aller voir ce qu'ils proposaient à la bibliothèque. C'est donc comme ça qu'il se retrouva au milieu des rayonnages de romans historiques, ce qu'il préférait. Le nez levé en l'air, il déchiffrait soigneusement chacun des titres de livre présents sur la tranche des, en général, pavés proposés, finissant par tendre la main vers un livre intitulé Les Bienveillantes. Sora le retourna pour lire le résumé, une étincelle d'intérêt s'allumant peu à peu dans son regard. Jonathan Littell semblait avoir fait un travail de maître pour ce livre...

C'est donc définitivement convaincu que Sora se dirigea lentement vers un autre rayon, celui de la science-fiction, afin de chercher d'autres choses. Et, évidemment, il fallut qu'il rentre dans un chariot de bouquins pas encore classés, qu'il renversa dans un grand bruit métallique.

- Oh non...

Lire. Ce verbe qui parle tant à Takeo, en effet, selon lui, il n’y a rien de plus agréable que de se mettre dans un coin, seul, et de lire un bouquin dans le calme le plus total. On sait pourtant que le bruit et le monde plaisent bien plus au nippon qui pourtant, ne crachera jamais sur un moment de tranquillité, le nez plonger dans un livre, qui le coupe du monde extérieur et c’est exactement ce dont il avait envie, en prenant le chemin de la bibliothèque. Ca ne fait que très peu de temps que le jeune homme s’est mit à la lecture, et depuis, il n’en démore plus, ce qu’il préfère, les romans d’amour, et c’est sans honte qu’il le dit à ses proches, chacun ses goûts.

Aujourd’hui, il n’y avait pas cours, autrement dit, tenue libre pour les étudiants. Concernant Take’, il s’agissait d’un baggy bleu très foncé, par-dessus lequel dépassait une chemise noir légèrement ouverte eu niveau du col, une éponge autour du poignet droit et son sac qu’il tenait à l’épaule, afin d’y ranger éventuellement plusieurs bouquins. Il n’y avait pas grand monde dans les couloirs, rien d’étonnant quand on sait que les élèves profitaient pleinement de leur grasse mat’, ou que d’autres s’étaient déjà sauvés afin de profiter pleinement de leur journée. Takeo ne tarda donc pas à franchir la porte de la bibliothèque, déambulant dans les rangées, lentement, afin de se diriger vers l’étalage de livres qu’il préférait. Mais à peine eut-il le temps de regarder les titres, qu’un bruit sourd résonna dans la rangée opposée à la sienne, ce qui le fit sursauté, ne s’y étant pas attendu.

* Il y en a vraiment qui ne sont pas doués *

Levant les yeux au ciel, sa curiosité le poussa cependant à aller voir qui était l’auteur de ce brouhaha. Discret, il pencha juste la tête, il n’avait pas l’intention de se montrer, jouer la commère de service n’était pas un rôle fait pour lui, mais lorsqu’il vit l’auteur de la catastrophe, il manqua d’éclater de rire, alors qu’il s’approcha finalement de l’élève qui ne semblait pas fier de sa connerie.

« Combien de fois je t’ai dis de te couper les cheveux, tu verrai mieux où tu mets les pieds »

Paroles dites tout naturellement alors qu’il se retrouva tout près de Sora, un big smile aux lèvres, le genre « je me fous pas du tout de ta gueule xD ». Les taquineries, Takeo en lançait très très souvent à son ami, et ça n’allait pas changé.

Sora se frottait douloureusement le ventre, une moue adorablement boudeuse aux lèvres. Ce n'était pas le traitement des plus agréables dès le matin, vraiment non. Il aurait un bleu à coup sûr. Ce n'était pas de sa faute s'il était aussi tête en l'air, après tout ! Avec un soupir, il posa le livre qu'il avant déniché pour commencer à ramasser ceux qu'il avait fait tomber et les remettre dans le chariot. Il en avait déjà récupéré la moitié lorsqu'une voix, bien connue et souvent espérée, résonna à ses oreilles.

- Combien de fois je t’ai dis de te couper les cheveux, tu verrai mieux où tu mets les pieds.
- Takeo !

L'androgyne lâcha rapidement les bouquins qu'il avait dans les bras, se retournant en vitesse pour se jeter immédiatement au cou du jeune homme, le serrant brièvement contre lui avant de lui asséner un coup de poing dans l'estomac histoire de lui faire payer le fait qu'il se moquait de lui. La moue boudeuse qu'il arborait un peu plus tôt revint sur ses lèvres tandis qu'il plantait ses poings sur ses hanches, les yeux légèrement plissés et la tête penchée sur le côté. Air vaguement sévère mais surtout enfantin et adorable.

- C'est comme ça que tu dis bonjour à un ami que t'as pas vu depuis quelques mois ? La prochaine fois que tu me fais le coup, pas de câlin ! Et puis mes cheveux sont très bien comme ça.

Sora passa une main dans ses cheveux dorés coupés de façon inégale, tapant au passage la pose. Bon, certes, la mèche qui lui cachait l'oeil droit ne facilitait pas son manque d'attention déjà flagrant, mais zut hein !

Takeo n’eut même pas besoin d’être dans le champs de vision de Sora que ce dernier le reconnu grâce au son de sa voix. Pas difficile en même temps, et lorsque son pote se jeta à son cou, Take’ ne s’était pas attendu à recevoir un sympathique coup de poing dans le bide, qui le surpris réellement et lui coupa la respiration quelques secondes, le forçant à crisper son visage d’ordinaire si doux. Ah l’amitié, c’est beau, mais parfois douloureux, surtout quand l’ami en question de prénomme Sora. Se massant délicatement le ventre, Takeo n’en perdit pas pour autant son visage un tantinet moqueur.

« Pas la peine de me frapper, espèce de sauvage »

Le nippon ébourriffa sauvagement les cheveux de son ami, avant de s’accroupir afin de l’aider à ramasser les bouquins qui jonchaient sur le sol, vraiment pas doué ce Sora xP Plus de câlin ? Vraiment ? Sadique en plus de ça, pff, c’est vrai que c’est beau l’amitié, mais en même temps, c’était tellement tentant de se foutre de sa gueule après son exploit qu’il n’aurai manqué, pour rien au monde, cette gentille moquerie.

« Ouai ben des câlins comme celui-ci, perso, je m’en passerai, et je t’ai déjà dis de pas te jeter sur moi en public, les gens vont croire des choses après, non pas que ça me dérange, mais les pauvres seraient choqués »

Adressant un clin d’œil à la limite du coquin, il plaça les bouquins sur le chariot, tant pis s’ils étaient classés d’une quelconque manière.

« Au fait, bonjour Sora-kun et oui, tes cheveux sont très bien »

Après tout, Sora venait bien de lui faire comprendre son impolitesse 8D Et puis, concernant ses cheveux, ce n’était qu’une taquinerie parmis tant d’autres, bien que Takeo savait pertinemment que ce sujet était sensible, d’où ses remarques quotidiennes à ce sujet.

« Toujours aussi accro à la lecture, à ce que je vois, tu cherchais quoi comme bouquin ? »

Sora sembla s'offusquer. Il gonfla les joues, ce qui lui donnait - soyons honnêtes, voyons - une tête de hamster qui fait ses réserves, avant de finalement tirer la langue à Takeo tout en croisant les bras sur son torse d'une façon tout à fait puérile. Mais il se sentait tellement bien avec Takeo qu'il ne pouvait pas s'empêcher de jouer les gamins, même malgré lui. Bref, il leva fièrement le menton, les yeux fermés dans une manière hautaine.

- Je ne suis pas un sauvage, c'est toi qui m'a obligé à te frapper, pourtant tu sais que ça finit pratiquement toujours comme ça quand tu me taquines. Même quand on s'est pas vus depuis longtemps.

Après quoi le jeune androgyne prit le temps de remettre ses cheveux en place, puisque son ami avait eu l'excellente idée de les ébouriffer. La prochaine fois il l'obligerait à lui faire sa coiffure, il verrait combien de temps de travail il mettait à néant en s'amusant à le décoiffer ! Un véritable gamin.

- Et puis, je te saute dessus si je veux. Comme je veux, quand je veux, où je veux, et tant pis si les autres sont choqués ! ><

Ah ça oui, quand il s'agissait de Takeo, Sora pouvait être un véritable gosse capricieux. Il fallait dire aussi que le jeune homme a été son seul réel ami de toute son enfance et son adolescence, le seul qui ait réellement su pourquoi il se prostituait à moitié, et le seul à l'engueuler à ce sujet aussi. Bref, tous les bouquins tombés furent finalement ramassés et Sora put récupérer le livre de Jonathan Littell qu'il avait déniché, le brandissant sous le nez de son ami d'enfance.

- J'ai beau avoir ramené les trois quarts de mes bouquins, j'ai presque plus rien à lire, et j'ai trouvé ça ! Il a l'air génial, en plus ça se passe pendant la Seconde Guerre Mondiale, mon époque préférée !

Fallait-il donc croire que Takeo est un adpete du masochisme, en continuant de taquiner Sora alors qu’il sait très bien qu’en retour, il se prendra un coup de la part de son ami ? Apparemment, il aimait ça, c’est bien pour cela qu’il ne cessait jamais de l’embêter. Mais tout de même o.o pas la peine d’être aussi violent ! N’oublions pas que Takeo n’est pas hyper musclé et qu’un simple coup de poing comme celui qu’il venait de recevoir suffisait presque à le mettre KO, oui garde du corps est loin d’être un métier qui pourrai convenir à notre jeune nippon.

« Je maintiens, tu es un sauvage »

A son tour, Takeo croisa les bras, faisant lui aussi mine de bouder, bien que son air sérieux reprenait le dessus, cet air qui laisse croire que le jeune nippon est inabordable et loin d’être sympathique, alors qu’évidemment, c’est loin d’être le cas. Fier d’avoir décoiffé l’androgyne, il se fichait pas mal de savoir combien de temps son poto passait de temps à les coiffer, selon lui, un bon coup de ciseau et hop ! Le tour est joué ! xD Mais n’insistons pas à ce sujet.

« Un jour je ne me retiendrai pas et je te plaquerai au sol sans que tu ai eu le temps de dire ouf »

Il le cherchait après tout, à toujours lui sauter dessus ainsi. N’oublions pas que Takeo apprécie fortement la compagnie des hommes et qu’il pourrait-être prit de pulsion en se faisant ainsi sauter dessus *.* Mais calmons nos ardeurs, pour l’heure, il n’était pas attiré par son ami de longue date xP La seconde guerre mondiale, un sujet qui ne fascine pas tant que ça Takeo, la violence ce n’est pas son truc, comme dit précédemment, une belle histoire d’amour, pas non plus le truc à l’eau de rose, mais dans laquelle un peu de piment et de complications sérieuses viennent s’y mêler, ça, c’est ce qu’il aime.

« Je vois, moi la guerre, c’est pas mon truc. Dis donc, je te croise jamais dans les couloirs, tu sais que j’ai fini par me demander si tu ne m’évitais pas ? »

C’est tout aussi sérieux qu’il avait dit cela, se rendant en effet compte qu’il n’avait pas croisé Sora depuis un bon moment dans les couloirs.

« J’espère que tu n’as pas oublié que tu me dois un coup à boire ? »

Et ce depuis pas mal de temps maintenant. Takeo & Sora avait fait un pari stupide, il y a quelques mois de cela, et Sora avait perdu, pour le plus grand bonheur, et surtout la plus grande fierté de Takeo, qui avait gagné une invitation par son ami, ce qui avait été l’enjeu du pari, et c’est donc avec un sourire charmant en coin qu’il observa Sora, presque impatient.

Sora s'apprêtait à adresser à Takeo une superbe grimace de son cru, en l'entendant maintenir qu'il était un sauvage. C'était pas de sa faute si Takeo était un véritable masochiste, après tout. Mais il se ravisa lorsque son ami déclara qu'il finirait par ne plus se retenir et le plaquer au sol. Un sourire parfaitement pervers étira les lèvres de Sora, qui porta son index à sa bouche afin de le mordiller d'une façon parfaitement provocante.

- Oh, s'il faut que je sois sauvage pour que tu me sautes dessus et que tu me fasse sauvagement l'amour contre le sol, pas de problème...

Même s'il savait que Takeo était bisexuel et ne rechignerait pas du tout à coucher avec lui s'il ne le considérait pas comme son frère, Sora cessa son petit jeu, un sourire bien plus doux aux lèvres. Il resserra un peu plus sa trouvaille contre son torse, prenant ensuite un air offusqué. Comment son ami pouvait-il croire qu'il l'évitait ?

- Hé ! Je suis outré ! Moi, t'éviter ? Pas ma faute si tout le monde me demande de l'aide depuis que j'ai débarqué ici ! D'ailleurs faudrait que je te mette au courant...

La mine de Sora se fit rêveuse. C'était vrai que Shô était arrivé, lui aussi. Et si jamais Takeo tombait sur son frère jumeau sans qu'il l'ait prévenu... Il ne donnait pas vraiment cher de sa peau. Le jeune homme considérerait ça comme une trahison de haut niveau.
Le jeune androgyne sortit tout de fois bien vite de ses pensées, haussant un sourcil. Un coup... à boire ?... Aaaaah oui !

- ...T'es encore resté sur ce pari stupide comme quoi je serais parfaitement capable de vider la réserve de vodka de Takeru sans tomber dans les vapes avant ? Bon OK, j'ai pas payé ma dette avant de partir...

Le blondinet prit un air soucieux, le menton dans la main, avant de se tourner vers Takeo et, sans prévenir, lui plaquer un baiser sur les lèvres comme il avait l'habitude de faire depuis qu'ils se connaissaient.

- On y va quand tu veux !

Joueurs, voilà ce qu’ils étaient l’un et l’autre en étant ensemble, et ce depuis bien des années et étrangement, jamais leur jeu n’était partit dans l’exagération, toujours soft, sans jamais céder. Takeo tentait-il de resister à son ami, ou bien était-ce la simplement la preuve qu’il voulait garder ce genre de relation banale et normale avec son camarade, allez savoir, en tout cas une chose était sur, en grandissant, Takeo avait prit conscience, en premier lieu grâce à Sora, qu’il était attiré par les hommes tout autant que par les femmes, sans pour autant tester quoi que ce soit avec son « petit frère », parce que justement, il s’agissait là de son petit frère, du moins, c’est ce qu’il se forçait à se répéter si jamais il venait à se sentir trop attiré, ce qui n’était arrivé qu’une seule fois, au souvenir de Takeo.

« Non mais écoutez le ce pervers, je ne faisais pas allusion à ça, baka ! »

Oh que si, qu’il avait fait allusion à cela mais pas question de montrer quoi que ce soit, joue l’indifférent comme tu le fais si bien, Take’, montre à ce blondinet qu’il ne te fais pas le moindre effet. Rassuré de savoir qu’il ne l’évitait pas, Sora enchaina sur un début de phrase qu’il ne termina pas, répondant avant tout au souvenir de ce pari entre eux. Il n’oubliait pas, il demanderai à Sora de terminer sa phrase un peu après.

« Evidemment, un pari est un pari, tu sais très bien en plus que j’adore boire - de façon modérer bien sur -, enfin, quoi qu’il en soit, non je n’ai pas oublié et j’attends toujours »

Il est connu que Takeo adore la fête et que boire fait partit de ses adorations, bien qu’il ne supporte pas du tout l’alcool. Conséquence ? Il ne se contrôle plus, et ce dans tous les domaines possibles, on vous laisse imaginer ce que cela peu donner. Outch, et voilà que Sora en remit une couche en posant ses lèvres sur les siennes, une chance que les deux jeunes agissaient ainsi depuis pas mal d’années, bien que ce soit presque toujours Sora qui agissait de la sorte, ce qui amusait toujours autant le brun.

« Je vais finir par croire que je suis irrésistible à tes yeux »

Se permit-il de plaisanter afin de prendre au sérieux la dernière phrase de son camarade.

« Demain soir ? »

Un petit air tout kawai se remarqua de suite sur son visage, alors qu’il effleura du bout des doigts la joue de son ami.

« Au fait, de quoi voulais tu me mettre au courant ? »

Effectivement, les allusions érotiques, voire perverses entre Sora et Takeo allaient bon train depuis qu'ils se connaissaient. C'était devenu une sorte de jeu entre eux, entre les conneries qu'ils sortaient assez souvent, les baisers tout à fait chastes qu'ils échangeaient, souvent sur l'initiative de Sora, les histoires cochonnes qu'ils avaient tendance à se raconter, les soirs où ils restaient ensemble à traîner dans les bars... Le jeune androgyne se permit un sourire tendre mais étrangement triste. Malgré le fait que Takeo soit un véritable déconneur, il l'avait toujours protégé. En général, des enfoirés qui tentaient régulièrement de le violer à la sortie des cours. Et puis il ne comptait plus le nombre d'engueulades qu'il s'était pris de sa part lorsqu'il couchait avec n'importe qui, à l'époque.

Un léger soupir échappa à Sora tandis qu'il sortait de ses pensées, adressant un sourire malicieux à son ami d'enfance.

- Pervers et fier de l'être mon beau ! Et puis, je ne suis pas un simple baka, je suis Mister Baka Black, merci.

Après quoi il ne put s'empêcher d'appuyer sa tête contre l'épaule de Takeo, un léger soupir d'aise sortant de ses lèvres. Il l'écouta déblatérer son discours éternel d'une oreille distraite, comme quoi un pari était un pari, qu'il adorait boire "avec modération" ce que Sora savait parfaitement, qu'il n'avait pas oublié ce stupide pari et qu'il attendait toujours. L'androgyne esquissa un sourire. Les rares fois où il avait vu Takeo complètement bourré, il sautait sur n'importe qui pour lui rouler une pelle mémorable, lui compris. Bon, d'accord, lui non plus n'était jamais très frais dans ces cas là...

Les doigts de Sora vinrent chatouiller les côtes de son ami, lorsque ce dernier déclara qu'il allait finir par croire qu'il était irrésistible aux yeux de l'androgyne. Quoique, ce n'était pas tellement faux. Il acquiesça ensuite quand Takeo proposa d'aller se bourrer la gueule le lendemain soir, fermant légèrement les yeux en sentant ses doigts sur sa joue.

- Ano... Tu vas peut-être pas me croire... Mais j'ai un frère jumeau.