Une belle chute ;( [Hiro]

Pas de doute, Yumeko s’était encore égarée, mais comment faisait elle donc pour se perdre ainsi ?! De jour ou de nuit, il se trouvait toujours un moment où elle ne retrouver plus son chemin, où elle ne reconnaissait strictement plus rien et où irrémédiablement elle ne savait plus ou aller.
Et ce jour là, les couloirs semblaient encore lui avoir jouer un bien mauvais tours, pourtant il faisait jour, et il y avait des plans collés sur les murs. Pauvre Yumeko, face à un plan, elle n’y comprenait rien, et avait depuis longtemps abandonner la tache.
Poussant un soupire a en fendre le cœur de la malédiction qui la pourchasser, elle retroussa ses manches, et se mit en condition mentale :

« Retrouve donc ta chambre Yumeko »

Oui cela n’aurait déjà pas été mal ! Mais tous ses maudits couloirs, tous a ce ressembler… Qu’elle idée de les avoir peints tous de la même façon ? Cela faisait déjà plus d’une heure qu’elle avait l’impression de tourner en rond ! Elle avait les larmes au yeux, et même avec toute la volonté du monde, ses soupirs et ses manches retroussées elle se sentait encore une fois abandonnée par le destin.
Oui c’est ce qu’elle croyait, jusqu'à ce qu’au fil d’un couloir, et de quelques portes poussées au gré du hasard elle tombe sur….un escalier.
Vous vous direz certainement qu’un escalier ça n’a rien de splendide et merveilleusement affriolant, mais c’est que cela présageait tout de bon chez Yumeko.
Cette charmante et amusante petite miss catastrophe était peut être sur la voix de la guérison, peut être que le démon qui lui tournait autour venait d’aller ce coucher la laissant en paix !

Oui, c’était ce qu’elle croyait, mais inutile de vous dire qu’elle se remit tout de suite en question, quand ses escaliers se transformèrent en une véritable dégringolade. Une dégringolade qui la conduisit tout en bas, avec un postérieur arrière train en bouillie et les larmes aux yeux.
Décidemment, il était bien cruel ce démon de la laisser espérer pour au final lui retirer cet infime espoire qui lui restait.
Se frottant les reins qui avaient quelque peu morflé au passage, elle n’osait pas se relever, mais elle ne cessait tout de même pas de marmonner contre le destin et ses infamies.

« Maudite je suis maudite, je suis certaine que tous les dieux de ce bas monde s’amuse a me regarder tomber et a tout casser… »