Tu as tout faux! [PV Chizu]

- Ne joue pas l'insolent de mioche! Tu sais très bien pourquoi tu es collé!
- C'est une chose à voir une fois de plus, je me demande pourquoi tout le monde ce comporte comme ça avec moi.
- Eiichi!
- Okey, okey. Je suis collé, je vais travailler, passe moi donc une copie pour que je puisse recopier le règlement intérieur. Ce que les surveillants peuvent être mesquins!

Elle posa une copie du règlement sur ma table, les sourcils légèrement froncés pour montrer bien évidement son énervement. Je l'énerve autant que ça? Suis-je aussi chiant que ça? Je cligna trois fois des yeux, saisit mon stylo bic noir en main, regardant la copie avant de ne lever doucement les yeux en sa direction pour qu'elle ai une fois de plus pitié de moi. Kumiko, je trouve qu'elle est la pire de toutes les surveillantes: elle n'a pas de pitié et juge comme ça sans savoir ce qui c'est réellement passé. Injustice. C'est pour cela que je suis ici, d'après elle, je lui ai parlait avec insolence et pourtant, je n'ai fais que lui répondre comme tout adultes lui aurait répondu. Elle me fait un signe négatif de la tête et me tourne le dos pour pouvoir ce diriger vers la sortie. Elle s'écria avant de ne sortir qu'après deux heures je pourrais sortir de la salle et qu'elle m'observait de loin, au pire elle enverrait une fille me faire la morale! QUOI? Une nana me faire la morale, non mais crève, j'ai encore ma fierté.

Je pose mon stylo sur ma feuille et commence difficilement à écrire une première lettre puis une deuxième lettre en hiragana mais l'inspiration ne me vient pas écrire ce règlement ne me dit rien, et puis je le connais presque par cœur, pourquoi me le faire recopier. Rha! Les minutes passent et je copie toujours la première page du règlement le plus salement possible pour faire un peu chier à la surveillante, elle ne me le refera pas recopier. C'est impossible! Hahaha! Qui est le génie maintenant, envoie moi n'importe qu'elle fille, n'importe qu'elle personne voir même le président je ne ferais pas mieux! Après avoir écrit un nombre de pages qui est malheureusement de deux pages, je lâche mon stylo, m'étirant rapidement et finissant par un claquement lent de mes doigts pour y prendre gout. C'est reposant, je mérite bien une pause en plus, deux pages ce n'est pas rien -je me reconnaît bien paresseux-

Je dénoue facilement ma cravate et défait quelque boutons de ma chemise pour pouvoir respirer fortement, ma vie est si vile et les corbeaux ne sont plus présent. Pourquoi? Ils sont pourtant là à cet heure ci. Je me lève discrètement et me dirige vers la fenêtre pour pouvoir voir si il s'y pose ici. Mes deux mains ce posent sur la vitre froid par la froideur extérieur, mes yeux s'ouvrent grand devant le spectacle des corbeaux qui s'envolent tous en même temps s'élevant en direction de l'est. C'est magnifique! Mais mon rêve fut rapidement interrompu par un bruit, je trottina lentement vers ma chaise essayant de me rassoir, mais sans pitié au moment où j'allais me poser dessus je tomba avec ma chaise, ma tête tapant contre la table qui ce trouvait derrière moi. Aïe! Ce gémissement de douleur je le garda pour moi restant au sol, mes mains ce plaquant fortement sur ma tête pour éviter que la douleur ne me prenne:

- J'ai mal! Rha! Une fois de plus, je me prends la pire de toutes les punitions!

C'est parce que tu est méchant Eiichi.

- Moi faire plus attention? Me dis pas pas ça comme si j'avais prévu de me faire aussi mal. A ton avis, tu crois que je me serrais fait tomber voir même cogner la tête en le faisant exprès?

Je dis ces mots en gémissant de douleur et cela surtout par la cause de la douleur. Oui, elle m'avait bien fait mal cette stupide table, qui l'aurait cru, Eiichi ce cogner ainsi comme un idiot, s'il y avait eu une sorte de reporter dans cet internat comme dans mon ancien collège, je pense que j'aurais été affiché mais par des milliers de personnes. De plus je n'étais pas très bien vu à l'époque et pourtant je n'avais pas ce mauvais caractère, enfin presque. Je ne m'en fichais pas totalement des personnes qui m'entouraient, j'avais l'air plus attentionné voir même un peu plus souriant. Mais après avoir suivit la route de mon père sans me méfier que celui ci était un sombre homme qui aimait embrasser et même voir caresser son propre fils, j'en ai déduit que la vie était seulement mal faite et il n'y avait pas d'autre prétexte pour la sauver ou lui trouver un alibis solide, je le pense encore. Il n'y en a pas. Je reste comme ça, assis sur le sol, pensif, pensant à ce que je pouvais penser, je suis vraiment ignoble parfois. Juste parfois...Hé hé, je suis peut-être trop dur mais c'est la vie, je suis comme ça, Eiichi est comme ça. Je la regarda ce lever d'un bond, me tendre la main en toute innocence, les filles sont bien gentilles avec moi, et moi j'ai toujours cette habitude de les rejeter: Yumeko lorsqu'elle est rentrer dans le salon pour la première fois, Daichi et je pense que c'est tout. Qu'es que je peux être méchant. Voyons Eiichi, tend lui donc la main, soit un peu plus aimable avec cette jeune fille et les jeunes filles en général, as-tu réellement une raison? Oui je dirais. C'est peut-être le fait qu'elles soit venues s'incruster dans cet internat? Peut-être, elles me volent mes endroits les plus précieux et s'infiltrent dans ma chambre sans permission alors que je ne les connais pas? Oui, surement. Je lui pris donc gentiment la main, me relevant doucement pour ne pas que j'ai à faire à leurs manies prétentieuses mais surtout pour ne pas lui faire de mal. Elle m'a l'air si gentille et douce. Pourquoi me foutre en rogne pour si peu...Hé hé, en voilà de la réflexion Eiichi, c'est la première fois que tu ne te fous pas de foutre en rogne une nana. Il va falloir que j'en informe ma belle-mère, elle sera surement heureuse.

- Désolé de mettre comporter comme ça. C'est la douleur qui me fait faire dire des choses aussi viles. I'm sorry.

Je me pencha légèrement faisant une simple courbette avant de ne souffler totalement. Mais c'est honteux, me dit une voix féminine intérieur va savoir pourquoi, mais enfin bref, il va vraiment falloir que je me mette au boulot parce que sinon cela risque d'être fâcheux de la part de Kumiko. Je l'imagine déjà devant moi, me montrant ma feuille à deux pages voir rien comparer au règlement intérieur de 7 pages. Je crois que je vais me prendre une claque avec ça et elle me tuera surement par la fin, me donnant à manger au chien. Tu as beaucoup d'imagination Eiichi, bravo. Tout le monde devrais penser comme toi, c'est bien intelligent ce que tu dis là.

Chizu « Ça va , tu t'est pas trop fait mal ? » dit-elle tout en le regardant .
- Oui, ne t'en fais pas. J'ai juste une petite douleur, rien de plus. Il ne faudra pas mettre au courant l'autre imbécile de Kumiko, sinon elle serait en mesure de me poser de multiples questions comme: "Pourquoi étais-tu debout?", "Tu ne devais pas rester assis bien sage?". Tu vois comment elle est? Elle me rend parfois malade avec ces questions nombreuses. Rho.

Il y a des moments où j'ai l'impression de parler trop, voir énormément, voir totalement trop! Je parle tellement que j'en oublis le but de la conversation même s'il n'y en a pas encore eu. C'est affreux, on dirait une fille. Je remets donc ma chaise sur pied, m'asseyant sur elle de nouveau et cette fois ci comme la première fois que je me suis assise dessus. Je suis de nouveau bien une petite douleur à la tête mais surement rien de très grave. Je reprends mon stylo, repensant à tout ce qui vient de ce passer étant moi-même un acteur de cette scène. Je tourne violemment la tête en sa direction souriant grand l'air très heureux:

- Merci. Je me disais bien qu'il y avait quelque chose que j'avais oublié de te dire. Thanks you very much, girl.

Je lui fis un sourire rapide, sans pour autant montrer mes dents, de toute façon, je n'en vois pas l'utilité. Ce n'est juste un merci, et puis mon sourire n'avait pas l'air si faux que ça, même si c'est toujours facile de sourire pour un rien ou bien faire semblant. Je crois que cette manie de sourire hypocritement je l'ai prise de mon imbécile de père, c'est ce qui fait notre stupide ressemblance. Ce sourire idiot et qui n'a pas de sens.

- Eh...

Je fis coupé dans mon élan car au moment ou mes yeux ce levèrent en sa direction pour lui faire part d'une nouvelle de mes soit disant découverte, et bien figurer vous que j'ai cru voir Ijichi. Oui, au moment ou j'ai plongé de nouveau mon regard dans le sien pour mieux la décrypter, j'ai cru voir ma belle mère. Mes deux pupilles noirs restèrent figés comme ça un instant voir plusieurs minutes comme ça, décrivant ces long cheveux blonds, ces magnifiques pupilles, sa taille fine, son regard doux qui ne demande que d'être aimé, sa petite taille. Je reste ainsi n'ayant plus les mots pour lui adresser la parole, la phrase que je voulais lui dire, je l'ai oublier, j'ai tout oublier. I forgotten again. Je crois la voir elle, mais je suis sur que c'est encore l'un de ces rêves ou j'ai l'impression de la voir devant moi.

- Chizu...

Je laisse mon stylo bic tomber lentement au sol, le laissant même y faire quelques roulades vers la porte d'entrée de la salle. Je ne la lâche pas du regard, glousse légèrement, je crois que je vais avoir les mains moites dans quelques secondes et puis sens ma salive devenir salée et bien nombreuses, surement cette envie de vomir me reviens soudain. Être malade à aussi des risques secondaires comme celui là. Chizu...Je tourna lentement la tête haussant un sourcils comme pour me demander si ce que je venais d'entendre été vraiment ce que je venais d'entendre. C'est bel est bien la fille de Ijichi, c'est sur et certain, portrait craché de celle ci, même corpulence, même physique. Elle est superbement égale et ressemble totalement à ma belle-mère, il n'y a pas de doute. Rien du tout.

- Eiichi! Qu'es que tu as fais depuis mon absence? Fait moi voir ça!
- Kumiko?! Hein...

Elle s'approcha de moi, saisit ma copie double et fronça les sourcils l'agitant devant moi pour me montrer l'art que je venais de faire. Deux pages voulait-elle me montrer avec son regard étonné, deux pages! Maintenant elle va avoir de quoi m'énerver un peu plus, moi qui venait tout juste d'avoir une sorte de révélation, une sorte de petite lueur dans les yeux, toute la magie fut éteinte, gâchée! A la poubelle, pas bon! Je soupira fortement, posant mon coude sur la table, appuyant ma tête contre ma main montrant ma fatigue et mon air je m'en foutiste revins tout d'un coup, j'avais l'impression d'avoir mis mute sur le poste télévision et que je n'entendais plus rien de ce qu'elle racontait. Elle est idiote Kumiko. C'est officiel!

- T'es vraiment un idiot, tu t'amuses à draguer les filles aux lieu d'écrire! EIICHI TU M'ÉCOUTES!
- Surement, c'est encore une histoire à suivre.
- Tu continueras à copier jusqu'à ta mort...
- C'est interdit, j'en suis sur, c'est juste pour me faire peur.

Elle lâcha ma copie la laissant flotter au dessus de mon bureau dans les airs. Je la rattrapa rapidement avant qu'elle ne tombe sur le sol, la plaquant à nouveau contre mon bureau et me remettant automatiquement à écrire, il ce peut qu'elle en soit capable. Je la regarda sortir de la salle, tapant du pied pour montrer son agacement, non mais qu'elle idiote. Elle est comme papa. Je me retourna en direction de la dénommée Chizu, lui faisant un grand sourire disney land, comme je sais si bien les faire. Oubliant presque mes déductions précédentes. Il ce peut que ce soit tout simplement une coïncidence, voyons comment cela ce suit. Il y en aura surement une hein, de suite:

- Enchanté Chizu, mon nom est Eiichi.

Le mec le plus emmerdant et je m'en foutiste du coin, abonné au salle de retenues et ne sait toujours pas pourquoi il est collé vu la gentillesse que je dégage.

- Pourquoi une jolie nana comme toi, est-elle collé? Hé hé, you'are a bad girl!

Chizu Ijichi. C'est bon, c'est dit, c'est fait! Elle est la fille de Ijichi, elle est la belle-fille de mon imbécile de frère et donc obligatoirement...ma demi-sœur! J'en suis sur et certain, il n'y a pas de doute. Je ne la lâche pas du regard essayant de paraître le plus naturel possible avec le regard que je lui lance. Je me caresse doucement les cheveux et passe mes doigts dans les racines de ma chevelure. Je me sens tout d'un coup gêné, j'ai en quelque sorte ma sœur devant moi, comment lui annoncer? Elle va me prendre pour un fou! Crazy men! Me balancer une chaise dans le visage à me taper jusqu'à ma mort ou bien me prendre dans ces bras pleurant toutes les larmes de son corps? Peut-être qu'elle n'est même pas au courant qu'elle a un frère! Et puis ce qui fait qu'elle m'esquivera toute sa vie ce disant que cet homme est totalement fou, elle contactera le F.B.I est je serais arrêté pour harcellement! Eiichi, tu ne trouve pas que tu vas un peu trop loin là? Respire, ce n'est rien, prend juste tout ton temps et puis il n'y a pas de quoi faire le nerveux, si elle ne t'écoutes pas, tu l'as retient à vie dans cette salle...C'est une bonne idée en même temps Kumiko ne pourra plus y entrer. Je lâcha un rire étouffé avant de ne reprendre rapidement mon sérieux.

- Eiichi, un joli prénom? Tu parles, il ressemble bizarrement au nom de l'un de mes camarades...

Seiichi, n'en parlons pas, il ce trouve que je pourrais en faire un débat voir mourir de haine, car je ne supporte toujours pas d'avoir cette ressemblance de prénom et plusieurs choses d'ailleurs.
Elle répondit à ma question prononçant une première phrase en anglais. Cela me fit presque rire, elle parle très bien anglais, ça doit être de famille tient...Un bel et joli accent pour une belle est magnifique japonaise. Je suis fière de savoir que ma sœur n'est pas l'une de ces malade mental totalement hystériques! Je crois que j'aurais tout fait pour qu'elle ne ce rende pas compte que je suis Eiichi Atami:

- EIICHI ATAMI! J'espère que tu travailles!
- Oui, oui..., je me pencha un peu sur ma chaise commençant à me balancer puis je repris un peu plus souriant, You! Tu n'en donne pas l'impression! Pour ton ami, j'imagine que cela devait être drôle, j'aurais aimé voir ça, je sens que je me serais moqué de cette personne mais à en mourir.

Oui, ce que je peux être mauvais! Je l'aurais pointé du doigt et je serais tombé raide sur le sol, me roulant de gauche à droite! Je m'imagine bien cette scène. Qu'elle mauvaise foie!

- T'es malade d'avoir fait ça..., dis-je en baissant lentement les yeux.
Chizu « And you Eiichi-kun ? »
- Rien de très grave..., commençais-je en baissant lentement la tête.

Moi, c'est vrai ce n'était pas bien grave mais pour Kumiko ça l'était. Juste parce qu'elle me déteste. Je marchais dans les couloirs pour ne pas dire je traînais des pieds. Le temps ne c'était pas amélioré et je me dirigeais en direction de ma salle de cours. Dans les couloirs, j'ai accidentellement bousculé Kumiko qui avait des papiers important en mains. Ces feuilles sont donc tombés et elle à commencé à me dire que je pouvais faire attention, j'ai répondu un peu étonné, en me stoppant à ce moment là, car au moment ou je l'ai bousculé, j'en avais un peu rien à foutre faut dire, que je n'avais pas fait exprès, elle m'a donc dit: "Désolé" et moi j'ai répondu: "C'est rien." et puis j'ai continué mon chemin. Je n'avais pas compris et puis je n'essaie pas de ma prendre la tête avec ce genre de truc. Et me voilà ici:

-...J'ai bousculé Kumiko accidentellement et puis je ne me suis pas excusé. Je n'avais pourtant pas fait exprès! Elle est vraiment trop idiote, tu trouves pas!?

C'est bizarre j'arrive à faire rire une fille, ça m'a toujours fait bizarre car personnellement je ne me suis jamais marrant, juste à certain moment et lorsque je le décidé. Mouis, mais oh moins je sais qu'à présent je peux faire vraiment plaisir à une personne. What the hell? Elle connait elle aussi Seiichi...Je ferma doucement les yeux essayant de l'imaginer en fille, un grand sourire ce dessina sur mes lèvres, et je plaqua violemment une main contre ma bouche pour éviter que le rire ne s'échappe mais sans façon, l'eau me montait doucement aux yeux, le fait de me priver de rire devant de cette "magnifique" image ne pouvait plus tenir. J'explose alors de rire, regardant Kumiko qui elle à l'air énervé. Je n'y porte plus attention, non arrêtez! Seiichi devait être si mignonne hé hé hé, sa lui apprendra à avoir un nom ressemblant au mien. Dans ta face. Oui ça devait être bien drôle, pourquoi je rate tout ce qui est intéressant dans cet internat, c'est pas possible, je suis vraiment un poisseux.

Chizu
« Si ! Je trouve qu'elle a l'air d'un poisson avec sa tronche de merde ... Tu crois qu'on devrais la foutre dans un aquarium ? C'est vrai quoi ... Avec son petit cerveau on dirait un poisson rouge ! XD »
- Tu déconnes! On dirait surtout une grenouille, je trouve même que le poisson rouge est beaucoup plus intelligent qu'elle.

Je ris doucement, regardant Chizu ce morfondre sur son bureau, à mon tour je regarde Kumiko lui tirant légèrement la langue comme un signe de vengeance, à c'est pas si mal que ça les heures de colles. Je crois que je vais en faire le plus souvent possible, mais qu'en compagnie de Chizu car en compagnie d'une autre personne, je crois que je serais bien ennuyé. Oui, je m'ennuie facilement, de nombreux mots peuvent me mettre sur la touche OFF, beaucoup de choses me sont totalement illégal.

- Je connais les noms des futurs collés maintenant: Ijichi Chizu et Monsieur Atami Eiichi.
- Encore? Bon sang Kumiko! T'es vraiment pas marrante, Chizu et moi on essais d'être gentils, ça n'a rien de méchant.

Enfin pour moi, c'est très méchant, j'aurais même voulut dire plus tient donc...Ah! Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt? J'aurais été libéré une bonne fois pour toute! Peut-être collé à vie mais rien a ciré vu que je me serais libéré. Je regarde Kumiko partir à nouveau et tourne lentement la tête en direction de Chizu, haussant les épaules un petit sourire aux lèvres comme pour dire que nous étions les vainqueurs. Je leva par la suite le pouce en signe de "Good job" et puis je me leva rapidement, sachant de toute façon, j'aurais tout le temps d'écrire le règlement vu que je venais de me prendre une deuxième heure, il sont vraiment sympa, ai-je pensais ironiquement prenant de mes doigts ma chaise, la traînant à côté de celle de Chizu. Je m'asseye encore une fois et rejoins alors mes deux mains les unes contre les autres comme pour les réchauffer sentant une petite braise fraîche traverser la salle. Je les remmène d'un geste lent à ma bouche soufflant doucement dedans, toujours aussi souriant et sur de moi:

- Heureusement qu'on ai dans un internat! C'est plus le collège, on a pas besoin d'avoir de mots et de le faire signer par les parents. It's cool. Au faite, je voulais te dire que tu avais un très bel accent anglais! Sa me choque vraiment!

Je dénoue un peu plus ma cravate, relâchant difficilement les épaules pour qu'elles prennent un peu de repos, je me penche un peu vers l'avant en y déposant mes coudes sur mes genoux, laissant ma tête ce poser sur mes poings. Je regarde droit devant moi, ne réalisant pas encore que je suis assis à côté de ma demi-sœur, c'est surement pour bientôt, voyons déjà comment toute notre conversation ce passe:

- En y repensant, Seiichi devait être ridicule comme ça. T'as pas pris de photo? C'est un gros dossier, je l'aurais affiché à côté de mon lit et dans mes moments les plus triste je l'aurais regardé! Ha ha ha, commençais-je de pouffer de rire puis je repris, je pense que je me serais fait un blog exprès pour mettre sa tête dessus!

J'explose de rire, croisant cette fois ci les bras, afin de me redresser contre le siège de ma chaise.

- Oui, ça me choque car la plupart des japonais on un accent horrible en anglais...Ton beau-père parle anglais? Mon père à moi aussi parle souvent anglais, je crois que c'est de sa faute si j'ajoute la plupart du temps des mots anglais dans mes phrases. Je regrette réellement d'avoir pris de son côté...

Ce n'est pas une surprise Eiichi, non ce n'est pas une surprise car elle est bel et bien ta petite sœur. Je me demande bien comment ce comportait mon idiot de père avec elle, s'il était gentil et attentionné au début avec elle et puis tout d'un coup violent et mesquin. Il ce pourrait qu'il ai été comme ça avec elle qui sait? Mais je ne pense pas, en présence de Ijichi, ma belle-mère, rien n'aurait pu ce passer comme ça. Impossible, totalement.
Moi qui n'avait jamais eu d'envie de bonbons bien avant eu tout d'un coup envie d'une chose sucré dans la bouche. Du chocolat, mais il ce trouvait surement dans le salon, mon petit refuge ou bien dans ma chambre entre des multiples couches de draps. Enfin voilà, il était bien loin. Je commença nerveusement de jouer avec mes doigts regardant la petite Chizu parler de Seiichi. Lorsque j'entendis petit-ami, je ne pu m'empêcher de me relever d'un bond, plaquant mes mains sur son bureau, une grimace sur le visage surement laide, sur. J'arrive pas à y croire! Ma petite sœur sort avec le mec que je ne saque pas du tout! Arrêtez! KILL ME! Je m'approcha doucement du visage de la jeune fille toujours cette grimace au visage:

- Tu sors avec Seiichi? Oh my god! Pourquoi lui!?

Je retomba sur ma chaise, me demandant surtout pourquoi je lui avait posé cette question, bravo, maintenant elle va trouvé ça suspect! Eh bien bravo Eiichi. Je resta assis, glissant mes mains dans ma poche comme désemparé, il manquez plus que ça, ça me fout en rogne et j'ai même pas envie de l'exprimer! Je vais sortir quoi comme excuse maintenant? Je laissa la rage m'envahir et je ne pus me retenir de lâcher un cri, un cri strident à en casser même les oreilles de Kumko qui n'était pas très loin. Je tapa fortement sur la table de la jeune fille et me leva pour taper violemment dans une chaise pas très loin de moi, juste devant.

Après mon étrange crise, je souffla péniblement me laissant tomber sur le sol, en tailleur. Je n'osais même plus regarder Chizu, huuum, ça m'emmerde qu'elle sorte avec et idiot, je le frapperais bien avec une chaise. Il y a des choses dont je m'en fous mais il y en a d'autres comme ceci qui me mette en rogne, j'ai envie de le tuer:

- Désolé une fois de plus. Sa m'a perturbé...Parce que..., je ferma les yeux soupirant fortement et je repris, Tu es...ma sœur.

[sorry pour le retard et sorry pour le post court ;_;]

Elle nie. Elle ne me veux pas comme grand frère et pourtant j'avais été tellement sur et certain même. Je m'attendais à une réaction comme ça de sa part mais pas aussi violente et perturbante, une phrase qui me laisse une fois de plus perplexe, d'habitude dans des moments normal je reste neutre et écoute ce que cette personne à a me dire et puis je me fous de ce qu'elle pense au bout de la je ne sais plus combien de fois. Je ne calcule plus ces crises et me dis que tout ça et une pure et fâcheuse comédie. Et pourtant là, sa ne me blesse pas, mais je ne sais quoi faire, l'ignorer et luis donner raison ou bien lui dire que je suis bien son frère et lui montrer des preuves! Hein? Eiichi, réveille toi bon sang!

Je me redresse, et croise légèrement les jambes croisant le regard agressive de la belle. Que dire que faire? Eiichi, prend la bonne décision, celle qui te donnera le temps de réfléchir et elle est:

- C'est une blague. Je blaguais rien de plus, ne t'en fais pas.

Une simple blague. Mon cœur ce resserra, et l'une de mes mains passa sur mon torse histoire de me consoler un peu. Oui, je ne peux me consoler tout seul, ma propre sœur à la haine contre moi, j'espère qu'avec mon idiote de réplique tout s'arrangera, on parlait très bien avant que je ne lui annonce cette nouvelle ou pour ne pas dire ça je dirais blague...Oui cette petite blague. Je lui fait un grand sourire tout ce qu'il y a de plus sincère comme mon père sait si bien les faire. Ils ont l'air vrai mais en vrai, ce sont des sourires hypocrites ou derrière ce cache désespoir et recherche. Oui, un joli sourire pour toi sœurette.

- Je suis bon comédien, hein? Même toi tu y as cru, je le fais souvent au fille de cet internat. Ha ha ha.


Je lève le pouce l'air de me dire que je suis le meilleur. Je ne peux rien faire d'autre, persister serait me mettre à genoux devant elle, jamais de la vie. Je bien plus compliqué que ça.

( déjà sorry pour le retard, je sais u_u. Sinon j'adore Yaya *_*)

- On dirait que n'est pas aussi bête que ça petite sœur? Je disais que c'était une blague car j'avais l'impression que tu ne voulais pas me croire, ce qui me blessait assez il faut dire. Mais je vois que viens de faire le lien. Bravo.

J'applaudis stupidement, me demandant intérieurement pourquoi je faisais ça. Je resta pensive m'arrêtant net pour pouvoir regarder la jeune fille qui ce trouve être ma sœur. J'hallucine, elle est ma sœur, elle est celle de qui je rêvais tout les soirs, celle au visage noir, caché par l'ombre transcendante de la nuit. Oui, je la trouve très mignonne, je pense pouvoir savoir pourquoi mon fichu père c'est tout d'un coup mis avec Ijichu, mais je me demande bien qu'es qu'il l'a subitement attiré par lui? Oui, c'est vrai ça, il n'est pas très beau, il est grognon et puis il est toujours en train de vous faire la gueule. C'est effrayant, mais lorsqu'il sourit, il a l'air plus vif! Il vit! Je l'ai adoré comme père pour ça. Mais à présent il a tellement changé, il m'a touché. Je le hais. Il m'a touché comme personne ne m'avait auparavant touché. Je ne l'aime pas. Je glousse fortement et lève doucement les yeux en direction de Chizu. Je me demande ce qu'il a pu te faire lors de mon absence.

- Je...Comment te dire? Comment ce sont passés ces dernières années sans moi à la maison? Tu ne devais pas douter que tu avais un demi-frère, hein?

Ben c'est clair, quand j'ai débarqué ici, je n'étais pas au courant que j'avais une petite sœur, et dans le même internat que moi. Je l'ai su par ma belle-mère, c'est si triste. Je trouvais ça si triste mais à la fois surprenant, c'était joueur, à la recherche de ma petite sœur. Je n'avais que ça en tête et maintenant là voilà. La fameuse. Ma sœur Chizu.

- Tu m'as manqué. Enfin, tu me manqué. Je croyais que je n'allais jamais te retrouver. Sa me fait extrêmement plaisir!