In the black hole [PV Yumeko]

- Il était un petit navire, il était un petit navire...

Je me pose lourdement sur le canapé, après une longue journée. Je n'ai jamais supporté les longues journées, je les trouve ennuyantes et beaucoup trop répétitives et puis je n'ai personne à qui parler, seulement ma conscience. Oui, et pourtant cela ne me stresse pas. J'avais posé mon sac à dos sur le sol, remontant mes lunettes sur mon nez pour pouvoir mieux voir. Mes yeux rivèrent sur la fenêtre principale de la pièce, je sens qu'il fait froid, sa me donne moins envie d'avoir sport ou bien de me promener dehors. Et bien...Je m'allongea sur le canapé sur lequel j'étais installé, regardant du coin de l'œil les personnes qui passaient me regardant d'un mauvais œil, oui, il est peut-être possible qu'ici, c'est mal vu que l'on ce pose comme ceci. Et puis tant pis, je vais les ignorer pendant un bon moment tient jusqu'à qu'ils me laisse le salon à moi tout seul. Je sortit un livre et le feuilla jusqu'à arriver à la page où je m'étais stoppé.
Le mot sur lequel je tomba et qui me fit comme un boum dans le cœur et le mot "sœur". Il est vrai que je recherche toujours ma petite sœur et que je n'ai toujours pas de description fixe de celle ci. Et si je me trouvais une nouvelle activité, chercher de l'œil ma chère sœur, je pense que si je fais une chose soupçonneuse, elle me reconnaîtra peut-être, a moins qu'elle ne sait même pas que j'existe. Bravo. J'ai pas trouvé plus con. Mais c'est peut-être vrai! Je me redressa lentement cherchant un oreiller avec mes mains pour que je puisse le mettre en dessous de ma tête pour qu'il me tienne de support:

- Help me bored, I'm so alone. Oui tellement seul, viens me parler, tiens.

Comme si l'ennuie pouvait me parler...Je dis ces mots plus bas arrangeant ma cravate, tournant une nouvelle page de mon bouquin, au nom sacrément bizarre. Mais il a l'air pas mal tient, les noms des personnages, je les retient à peine; l'histoire parle d'un coup de fil mystérieux. Une fille a été retrouvé morte. Et puis quoi encore, c'est avec ça qu'ils veulent impressionner leurs lecteurs! Je leurs enverrais bien une lettre pour leur faire part de mon avis tient! Je suis sur de les anéantir! J'eus un petit sourire en coin, sortant un crayon à papier qui ce trouvait s'être glissé dans ma poche et ça je ne sais comment, à moins que je ne l'ai pas retiré depuis un bon moment! Je griffonna une petite note à côté du texte imprimé à l'encre. Histoire de me rappeler de cette idée là, oui, je suis capable de le faire, je n'ai rien à perdre de toute façon! Si?...Non! Eh bien voilà!
Je me rallongea sur le dos, ne lisant presque plus les mots que j'essayais de comprendre beaucoup trop dans mes pensés pour penser à ce genre de chose de toute façon il n'y a personne ici. Je me leva lentement m'arrangeant proprement pour paraître propre et poli - bien évidement impossible- et ouvrit la porte du salon où je pus apercevoir une personne qui allait surement y entrer. Je resta neutre mais quand même un peu choqué de voir une nouvelle personne s'aventurer dans le salon, surtout que j'ai dis! Plus personne dans le salon! Même s'il s'avère vrai que je ne l'ai pas crié haut et fort...Mais bon.

On ne pouvait pas dire que la température extérieure était extrêmement attrayante, on pouvait même la qualifier de repoussante pour une jeune fille extrêmement frêle et frileuse. Mais Yumeko s’en fichait complètement, elle n’avait absolument pas prévue de sortir, et comme justement elle avait trouvé ce matin là, elle avait reçut par on ne sait trop quel miracle une lettre, elle se promenait armée de celle-ci.
Sans regarder devant elle, et évitant de provoquer des catastrophes parfois de justesse. Frôlant l’irréparable, elle arrivait à lire ce qui était écrit sur cette lettre.

Les yeux pleins d’étoiles, elle semblait aux anges, et ne regardait toujours pas devant elle… Si bien, que sa malchance revint bientôt au galop. Fini de marcher aux grés du vent inexistant des couloirs vides. Oui, elle fut bien contrainte à l’arrêt quand celle-ci rencontra violement une porte.
Il fallait bien s’en douter, les couloirs finissaient toujours pas avoir une fin, même si l’on pouvait parfois en douter.

« Aieuh !! »

Cessant de lire sa lettre, et grondant contre cette maudite porte, Yumeko ne pouvait s’empêcher de regarder autour d’elle en frottant son nez. Où se trouvait elle ?!
Elle n’en avait pas la moindre idée, elle était sortie de sa chambre avec la lettre, et n’avait cessé de marcher suivant ses pas, mais où ceux-ci l’avaient ils mené, elle l’ignorait.
Gardant sa lettre à la main, elle prit une décision importante après avoir fait un tour sur elle-même : Elle allait pousser cette maudite porte qui avait osé lui faire du mal…

Et ce fut sans crier gare qu’elle tenta de poser la main sur la poignée, mais à sa grande surprise, elle s’ouvrit bien avant son intervention…
Surprise elle n’eut d’autres gestes que celui de lâcher sa lettre dans sursaut, cette même lettre qui glissa en plein milieu du salon.
Elle poussa un soupire d’ennui, cela lui arrivait tellement souvent, qu’elle était en droit d’être terriblement ennuyé par ce genre d’événement…
Puis se reprenant, elle adressa un sourire a l’inconnu, ainsi qu’une petite courbette rien que pour le saluer.

- Salut, pourquoi t'es ici?

Quoi? Pourquoi je lui parle comme ça? Elle ne m'a rien fait, et puis on dirait une fille bien innocente qui n'a jamais fait de mal à personne. Je soupira longuement, fermant les yeux pour reprendre mes esprits et mes miteuses bonnes habitudes. Je lui un petit sourire en coin, essayant de ne pas paraître idiot, moi qui ne sait surement pas sourire, j'en suis sur, je n'ai jamais osé sourire devant un miroir quand je fais semblant de sourire. Tellement laid. Je tourna lentement sur mes talons, allant chercher l'objet qu'elle avait perdue. C'était une lettre, une jolie lettre, je voulus presque l'ouvrir vu la qualité de la lettre, mais mon côté curieux tomba raide. Je partis en direction de celle-ci, lui tendant sa lettre. Elle est jolie dis-donc, elle pourrait peut-être être ma sœur...Eiichi, pourquoi tu prend toutes les nanas de cet internat pour ta petite sœur? Dis moi seulement demanda ma conscience. Je voulus presque fondre en larmes pour faire un peu pitié et que les dieux me redonne ma sœur, comme ça je ne me serais pas cassé la tête! Bordel!

- Pardon, de m'être exprimé comme ça, lorsque l'on me sort d'une bonne petite sieste voir une très bonne situation, je deviens agressive. Pardon.

Je lui fis une courbette pas très clair mais assez basse pour qu'elle puisse comprendre, et puis je ne suis pas d'humeur! Je lui fis un signe de main pour qu'elle puisse rentrer dans la pièce. Et puis s'il n'y a qu'une personne dans le salon, cela ne me dérange pas. Sa me fera une connaissance de plus tiens, quelqu'un à qui parlait, de la discutions. Et puis elle est jolie, je l'avoue. Je m'asseye sur le canapé, et l'invita une fois de plus à s'inviter à côté de moi ou bien ailleurs:

- Comment t'appelles tu? Et que viens tu faire dans le salon? Il n'y a rien d'intéressant ici. C'est un endroit pour les nuls! Like me.

C’est qu’elle ne s’était pas attendue a une telle agression, et toute frêle qu’elle était, elle sentit au plus profond d’elle remontrer un frisson de terreur… Elle n’avait strictement rien fait ; rien du tout, alors ce n’était pas la peine de lui crier dessus comme ça.
Dans sa petite tête de jeune fille, elle ne cessait de hurler « ne font pas en larme », et pourtant elle sentait ses yeux piquer, les larmes monter… Elle se mordilla la lèvre incognito, ne voulant pas se refaire crier dessus une nouvelle fois, elle faillit même repartir en courant, tout en oubliant sa lettre là ou elle était.

Mais sans qu’elle n’est le temps de faire quoi que ce soit, le bonhomme qui venait de lui crier dessus c’était excusé. Déglutissant, elle eut un peu de mal à savoir si elle devait lui dire qu’elle lui pardonner tout ou continuer a jouer les muettes, en remuant tout simplement sa tête.
Et au final, elle préféra simplement remuer sa tête vivement, et positivement. Le tout faisant comprendre au jeune homme que ce n’était pas grave.

Elle n’osait même pas le regarder, et fixer les chaussures de celui-ci, la tête baissée. C’est qu’elle aurait bien aimé que son frère soit là, il l’aurait peut être aidé a se sortir de ce mauvais pas. Mais il fallait se rendre à une évidence, il n’était pas la et il fallait bien qu’elle se sorte de cette situation toute seule.
Mais bientôt, les chaussures qu’elle fixait avec tant d’intention, se mirent à bouger. Et d’un geste rapide elle releva le menton et admira les moindres gestes de ce jeune homme pas très accueillant au premier abord.
Que pouvait il bien faire ?! Elle n’en avait pas la moindre idée. Enfin jusqu'à ce qu’elle le voit ramasser sa lettre, la regarder, et revenir la où il se trouvait juste avant. Mais entre temps, elle avait bien évidemment rebaissé les yeux. Ce n’était pas la peine de le défier non plus…

Il part, mais ou ?! Elle le regarde, il s’assoit, et là a son plus grand dame, il la voit lui faire une sorte de signe. Il veut qu’elle entre… Encore de sombres pensée qui traversent la tête de Yumeko . Non, il ne va rien lui faire, du moins c’est ce qu’elle essaye de se dire… Et traînant le pas, et fermant la porte derrière elle, elle avance, et fini par s’asseoir correctement sur l’un des canapés.
Elle l’entend parler, elle l’écoute… Il n’est peut être pas si méchant que ça. Fais donc un effort Yumeko, un tout petit effort. Sois sociable…
Et, comme un déclic, elle relève la tête et affiche un sourire. A ses questions, elle va y répondre.

« Euh… Je m’appelle Takeda… enfin Yumeko, et j’ai comme qui dirait… Atterri ici par le plus grands des hasards, je me suis pris la porte, alors que j’étais en train de lire ma lettre. »

Un endroit pour les nuls, c’était vite dit… C’est que ça n’avait pas l’air di nul que ça. Elle lui adressa un sourire et innocemment elle rajouta.

« T’es vraiment un nul alors ! »

Yumeko. Hum, ce pourrait-il qu'elle soit ma sœur? Cette fille pourrait être ma sœur, tu t'en rends compte Eiichi? Je cligna des yeux, lâchant un petit rire amusé, ce n'était pas un si mauvais nom que ça en plus. Mais je ne crois pas que ce soit elle, j'en suis même sur et certain, même si j'ai des doutes. Mes pieds ce croisèrent montèrent sur le canapé afin de s'y poser, je pus enfin m'assoir en tailleur, tranquillement pour être à l'aise. Elle a super style, franchement j'admire, tiens si j'étais une nana, je voudrais être comme ça. Oui, comme ça. Je lui fis un sourire plus doux pour paraître moins agressive, mais je crois que c'est là que je dois faire peur, avec mon sourire de pervers déganté en manque de proie. Mais qu'es que je raconte moi!
Je pris la main de la jeune fille la serrant doucement, comme pour lui dire enchanté d'un lent signe de tête, la prochaine fois, j'essayerais d'être moins chiant à l'arrivée! Maintenant j'ai l'air d'un fou.

- Mon nom a moi est Eiichi, Atami Eiichi. Une fois de plus désolé de t'avoir agressé comme ça, je fis signe de parenthèse à ces mots comme pour dire que je ne l'avais pas agressé totalement, je suis comme ça, parfois méfiant et surtout solitaire, je n'aime pas lorsque l'on me dérange. Mais je vais faire une exception. Pourquoi?,continuais-je entrant dans mon délire solo, parce que tu as une tête de fille qui ne fait jamais rien, une fille bien timide. J'aime beaucoup.
Je fis un signe de tête positif de la tête, comme pour que tout le monde soit d'accord avec moi, enfin qu'elle soit d'accord avec moi et puis elle est très gentille.

- Si je suis un nul? Oui, mais toi aussi tu es devenue une nulle en entrant dans la tanière des nulos! Baka!

Je lui mis une petite pichenette sur le front, riant par la suite, trouvant la situation beaucoup trop drôle. Je sens que je vais m'amuser tout compte fait, elle est pas aussi connaissance que ça. Je pense qu'elle pourrait devenir une amie qui sait. Amie? Oui, une amie, je l'ai bien dit, moi qui n'en détient presque jamais voir rarement. Sa pourrait être drôle, une nana pour amie, tient, va falloir que j'annonce la nouvelle à ma conscience qui a surement entendu.

Il s’expliquait, s’expliquait encore. Peut être croyait il qu’elle avait des problème d’expression ou qu’elle n’entendait pas tout ce qu’il lui disait. Ce n’était pas vraiment la peine de rentrer dans les détails, enfin il faisait ce qu’il voulait aussi, elle n’allait pas l’empêcher de parler…
Enfin, elle ne l’en empêcherait pas tant qu’il ne serait pas trop bavard.
Tenant sa lettre entre ses mains, elle avait d’ailleurs complètement oublié de la lire, et avait commencé à la plier un peu plus à chaque seconde, jusqu'à ce qu’elle en puisse plus. Et voyez vous, elle écoutait tout de même toutes ses explications, elle buvait même ses paroles en souriant…

Enfin en souriant jusqu'à ce qu’il lui « dise » que sa vie était un peu plate et sans actions… Du moins c’est ainsi qu’elle l’interpréta. Mais pesant le pour et le contre, elle se dit qu’il avait tout de même dit qu’il la laisser entrer dans son monde… Ainsi, elle ne râla pas.
Et puis de toute façon, ce n’était pas son genre de râler… Rien que pour ça elle lui offrit un de ses plus jolis sourires.

D’ailleurs sa dernière remarque la fit rire. Il n’avait pas tort, depuis qu’elle était rentrée la, elle se retrouvait dans le royaume des nuls, bien qu’elle ne trouvait absolument pas les lieux d’une nullité. Non, elle trouvait même l’endroit assez chouette.
Mais peut être était elle la reine de la nullité… Ho mais dans quoi ce lançait elle là tout de suite maintenant ?! Mieux valait ne pas pousser l’investigation, et toujours souriante, elle rangea dans les poches de sa jupe, la lettre pliée et repliée.

« Alors je crois qu’il serait bon de dire bienvenue au royaume de la nullité Atami Eiichi ! »

Sur ce elle se releva de la ou elle était jusqu’alors assise, ce mit face à sa nouvelle connaissance, les mains contre ses hanches. Elle le regardait, et bientôt le pointa du doigt, et prononça haut et fort, dans une sorte de jeu :

« Et je te fais chevalier du royaume de la nullité ! »

- Je suis donc chevalier? Pour de vrai? Eh bien moi je te fais, reine du royaume de la nullité! J'espère que tu sera tenir ton royaume.

Je ris fort, elle est marrante tout compte fait. Vous avez vu, elle m'a nommait chevalier de la nullité. Mieux, je n'avais pas rêvé et surtout pas d'une fille comme elle, avant je les trouvait bien ennuyantes et chochotte à mon goût, je ne les approchais jamais de peur qu'elle me colle trop par la suite. Et pourtant, elle, elle est comme ces filles que je n'aime pas trop approcher, mais elle n'ai pas comme ça. Je la trouve amusante et elle ce prend bien au jeu, même trop bien. Je leva les bras comme pour me faire digne de son royaume, levant bien droit la tête:

- Dites moi ma reine, quel âge as-tu? Si jeune, tu détient un royaume formidable dis donc, j'aimerais être comme toi plus tard.

Je regarda par la suite longuement la jeune fille, aux yeux ébènes, en formes d'amandes comme la majorité des personnes dans cet internat, elle a une bouche fine et ces dents sont magnifiquement bien alignées, que lorsqu'elle sourit elle affiche un sourire disney land. Je souris à cette réplique me demandant si je n'en faisait pas trop, je complimente comme ça les personnes et puis moi alors? Pourquoi je ne me complimente jamais, j'aurais aimé être narcissique pendant au moins une journée pour pouvoir me trouver des qualités, et non pas une définition de ma tête qui ce réfère être: "tête de gamin" ou bien "tête de bébé". Je hais ce genre de propos! N'ai-je donc pas une tête comme les autres, juste un peu plus jeune!? Moi je suis pour ce propos, je suis tout a fait d'accord avec moi. Je lui donnerais 17 ans voir même 18 ans, son visage fait étrangement son âge. Si je me trompe je me tape sur les doigts et alors là, je me retrouverais être un idiot pour de vrai et je crois que j'en pleurerais tout seul. C'est bien évidement une image. Je m'allongea à nouveau sur le dos, les yeux toujours rivés sur elle:

- Si tu veux t'assoir, il va falloir que tu t'assois sur mon ventre, parce qu'il n'y a plus de place malheureusement! J'ai volé la place de la reine. Au faite dis moi Yumeko, veux-tu que je te vouvoie, comme ça tu te sentiras un peu plus supérieur à moi en tant que reine, tient.

Je tira la langue montrant que j'étais tout à fait ironique, posant l'une de mes mains sur mon ventre soufflant doucement.

Tout cela la faisait bien rire intérieurement c’est qu’elle ne s’était pas vraiment attendue a rencontrer un aussi curieux personnage. C’est qu’il parlait tout de même assez bien le bougre, et elle se sentait presque à l’aise. Mais quelque chose la dérangeait, peut être était ce simplement parce qu’il était toujours un étranger. Certes elle connaissait son nom, mais ce n’était pas avec un nom qu’on pouvait établir une certaine relation de confiance, voir une relation tout court…
Ainsi, elle continuait à le regarder prendre ses aises sur son canapé.

« Hum, je ne préfère pas posé mon supposé postérieur royale sur mon chevalier, ce serait assez embarrassant, tout comme le fait de l’entendre me vouvoyer.»

Elle passa une main dans ses cheveux fraîchement coupé, et fit le tour du canapé, se trouvant a présent derrière celui-ci, elle pouvait s’accouder au dos de ce merveilleux et presque neuf canapé royal, tout en regardant de plus près ce charmant chevalier.
Qui était il vraiment ?! Jouait il un jeu ou était ce réellement sa façon d’être, elle n’en avait aucune idée. D’ailleurs, comment aurait elle put le savoir, elle ne l’avait encore jamais vu auparavant, et ne le connaissait depuis qu’une dizaine de minutes.

« Quant à mon age… Hum, ce n’est pas très élégant de demander l’age d’une dame ! »

Elle ne lui offrit pas un de ces sourires dont elle avait le secret, les sourires à la limite du factice. Les sourires pour faire passer la pilule, non elle lui offrit une mine un peu rêveuse, elle ne le regardait même plus, son regard posté sur une des fenêtre, elle regardait les flocons qui commençaient a grossir.
Mais l’appel de la réalité la fit bientôt redescendre sur terre la peut être pas si grande que ça reine du royaume de la nullité.

« Mais, pour mon chevalier je ferais une exception et je lui offrirais cette information pas confidentielle du tout qu’est mon age. Moi Reine de cet étrange Royaume qui comporte un unique mais pas des moindres chevalier, j’assure avoir seize printemps ! »

D’ailleurs, après cette tirade sortie d’on ne sait pas trop où, elle en vint à se demander qu’elle age lui pouvait bien avoir… C’était un peu compliqué à savoir. Quand il avait ouvert la porte un peu plutôt elle l’aurait imaginé bien plus âgé qu’à ce moment là, là ou il était allongé sur le canapé…
Et sa curiosité la menant a surpassé quelque peu sa timidité déjà rangée dans le plus profond des placards, elle osa lui poser la question.

« Et toi charmant chevalier, quel age peux tu bien avoir !? »

Se penchant un peu plus sur le dos du canapé elle le regardait avec une grande attention.

- Seize ans? Tu es bien jeune dis donc, je suis bien plus vieux que toi, je me demande bien pourquoi je ne suis pas Prince ou bien Roi. Rien que chevalier...hum...Je tacherais de m'en souvenir alors. Moi j'ai 18 ans, je pourrais être une sorte...de...

Je m'ordonna de lever un sourcils voyant que par la fenêtre il c'était mis à neigé plus qu'il n'y pas cinq minutes. Je me redressa rapidement, me levant en direction de la fenêtre, je ne finis même pas ma phrase, tellement je fus absorbé par la neige qui tombait au dehors. Mes mains ce posèrent sur la vitre froide, je ne sortirais pas pour pouvoir me rouler dedans ou quoique ce soit, non, mais j'aime bien l'admirer comme ça, je sais au moins que je ne sortirais pas ce soir. Bref, je me tourna en direction de celle ci, oubliant la phrase précédente, je leva les bras au ciel comme si la neige n'avait jamais était réellement le don du ciel mais bien évidement de Dieu! Je ris doucement comme un psychopathe reprenant le fil de la conversation, mais à côté. Yumeko, me prendrait surement pour un fou, mais je ne peux pas changer en quelque instant et puis je suis à présent sur et certain. Elle ne ce nomme pas comme celle que je recherche, à moins qu'elle est changeait de nom, sachant que je la cherche! Mais j'en doute, beaucoup même. Je m'approcha d'elle, la prenant soigneusement par la main comme pour ne pas la blesser et cela comme un être royal:

- J'ai jamais était aussi heureux de voir la neige! D'habitude, je suis super mécontent de voir la neige mais là, je me sens bien! Et toi my Lord, comment tu trouves cette neige?

Oui, je me suis toujours plaint de la neige parce que je suis toujours dehors au moment où il neige bien évidement et je déteste le froid, tout comme les chiens il faut dire. Mais bon, pour une fois que je ne traîne pas dehors en période hivernale, à l'intérieur avec un super chauffage et un sofa super confortable. Ah! Je me sens bien. Je frotta la main de la jeune fille dans la mienne oubliant que je la tenait.

Je décida de la lâcher lentement, lui faisant une courbette pour m'excuser de mon impolitesse, oui il s'avère que je suis très nul.

- Pardon, je perds souvent le fil de ce que je fais, surtout quand je suis très intéresse par la conversation.

Allons, elle ne faisait pas si jeune que ça tout de même. Enfin, ce n’était pas si terrible que cela, après tout c’était son age, elle n’avait pas à en avoir honte, c’était le genre de chose dont on ne pouvait pas se séparer. Ainsi, elle continua a l’écouter… elle en vint d’ailleurs pas là même à apprendre l’age de ce jeune homme.
C’était déjà un bon point de régler. Enfin un bon point, ce n’était au final qu’un simple détail sur lequel elle s’était poser quelque questions. Et d’une certaine manière il n’avait pas totalement tort, il était plus âgé et aurait certainement mérité d’être le roi des lieux, du moins s’il avait prit la peine de continuer ses propos…

Mais au lieu de finir cette dite phrase, il se remit debout quittant ainsi le merveilleux canapé royale, pour se déplacer au grés de ses envies. Du moins c’était ce qu’il fallait espéré de sa part.
Enfin, sur ce coup là c’était elle qui deconnait un peu. Certainement le coup qu’elle s’était prise un peu plutôt, maudite porte, et d’ailleurs en repensant à cela, instinctivement, elle se mit a frotter son front.

Et tout en faisant cela on ne pouvait pas dire qu’elle portait une grande attention a ce que pouvait bien faire le chevalier. D’ailleurs on pouvait même dire qu’elle en avait carrément rien à fiche. Elle profita même de la situation.
Apres tout ne disait on pas : « qui va a la chasse perd sa place »… Bien, elle se remette a penser a des choses démentes… Ce coup sur la tête ne lui avait vraiment fait aucun bien, c’était à présent une certitude. Outre le fait qu’elle ne disait que des bêtises, elle n’en pensait absolument pas moins.

Mais bientôt elle fut belle et bien obligé de remarquer qu’il avait bel et bien fini d’admirer la neige. Et, elle assise en plein milieu du canapé le regardait en souriante, le genre sourire qui ferait que l’on vous donnerait le bon dieu sans confession.

« C’est pas grave, ça arrive à tout le monde.… Au moins, j’ai put récupérer un bout de canapé ! »

- Quoi?, je regarda un peu mieux le canapé et je pus m'apercevoir que j'avais perdu ma place. Eh bien bravo, une nana vient de me piquer ma place, je suis supposé faire quoi là? Pleurer devant la reine, la toute puissante? Sans façon, je cligna trois fois des yeux me décidant de m'assoir à ces côtés une mine boudeuse sur les lèvres et je tourna lentement les yeux en direction de celle ci et puis je repris, si je te demande de te pousser je suppose que tu me dira, qui va à la chasse perd sa place?

Je ris fort, passant mes bras derrière ma tête pour me mettre à l'aise, je posa mes pieds sur la table basse en face de nous, et me replongea dans ma lecture, toujours aussi pensif. Pour une nana, elle est bien calme et sur d'elle. J'aime bien. Après avoir tourné quelques pages de mon bouquin, je referma le livre roulant lentement des yeux, je retira ma paire de lunettes qui ce trouvait sur mon nez et les rangea dans sa boîte avant de ne les glisser dans mon sac. Je soupira, il manquait quand même quelques chose en cette belle journée enneigée, pourtant je pensais avoir tout: la compagnie d'une fille, un livre et puis du calme. Et pourtant je ne suis pas aussi satisfait de ça! Peut-être le fait que je ne retrouve pas ma sœur, c'est idiot, mais je n'arrive pas à oublier!

- Dis moi...Tu as un frère?Ou bien si tu préfère une sœur?

Je ferma lentement les yeux, essayant de méditer.

Effectivement le fait qu’elle est prit sa place sur le canapé ne sembla pas lui plaire, et sa moue boudeuse la fit bien sourire. C’est qu’il n’avait rien d’un grand garçon de dix-huit ans, enfin une fois mis de coté sa voix d’une gravité extrême et sa grande taille.
Lui faire de la place, n’en avait il donc pas assez, elle ne prenait pourtant pas tant de place. Il était vraiment étrange ce jeune homme. Ce fut alors à son tour que d’afficher une mine boudeuse, et les lèvres pincées, elle prit place sur un fauteuil…

« Voila, rien que pour ce gentil chevalier un peu boudeur tout de même ! »

Elle le regarda un peu, il rangeait un livre, enlevait ses lunettes. Il était beaucoup mieux sans lunettes, c’était indéniable. Mais son attention fut bientôt attirée par la pièce, et quittant son fauteuil, elle ne tarda pas à faire le tour de la pièce. C’était un peu vieillot tout ce mobilier, et toutes ses étagères couverts de livres tous aussi poussiéreux les uns que les autres. Elle se demandait vraiment depuis quand dans cet établissement, il n’avait pas refait la décoration… Mais vu le style des lieux, cela devait bien ne pas avoir changé depuis plus de vingt ans.
Puis les mains sur les livres, et les yeux rivés sur leur titre, elle entendit une nouvelle fois la voix du jeune homme résonnait…
Et dans un sourire, elle revint s’asseoir sur son fauteuil lentement, presque nonchalamment.

« Oui, j’ai un frère… »

Elle remit les quelques mèches qui lui tombaient sur le visage derrière ses oreilles dans un geste qu’elle trouvait terriblement horripilant.

« Il fait ses études ici lui aussi… »

Mais pourquoi cette question, avait il peur de se faire frapper par son frère juste parce qu’il lui parlait. Et puis ce n’était pas du tout le genre de Shuhei de ce battre, à ça non, son truc c’était plutôt l’amusement. Même elle le savait, seul leurs parents semblaient l’ignorer.

« Mais pourquoi tu veux savoir ça ?! Je te rappel quelqu’un ?! Ho tu connais peut être mon frère… »

Mettant ses mains devant sa bouche dans un geste très rapide, elle ouvrit des grands yeux tout gênés.

« Désolée, je parle trop. »

- Ah? Non, tu ne parles pas trop, bien au contraire, j'aime beaucoup les personnes qui ont de la conversations car moi j'en ai très peu, la plupart du temps, je me fiche de tout, alors...C'est bien que tu parles beaucoup. J'aime bien.

Je souris alors, m'asseyant en tailleur, tournant doucement les yeux en sa direction. Elle a donc un frère ici, je me retrouve un peu dans la même situation qu'elle, dans une situation fraternelle, sauf que la mienne s'avère être dur. Ma sœur, je ne la connais pas et je suis très loin d'elle. Je me demande quel est le sentiment d'avoir une sœur ou bien un frère. Je n'ai jamais eu ça moi, j'ai toujours vécu en présence d'un père malade et surtout idiot. Un père qui ne me comprend toujours pas et qui croit qu'il est parfait. J'ai toujours eu mal et je crois qu'il ne sait même pas pourquoi, tellement il est idiot!

-Non, je ne connais pas ton frère. Mais s'il est aussi gentil que toi, je veux bien.

Je tapota légèrement son front pensant à ce que je venais de dire! Une phrase de ringard, une phrase de gars super gentil et de gars qui s'en fout pas totalement de ce qu'elle dit! Plus je rencontre des personnes et je deviens moins solitaire, plus je deviens idiot et attentionné. Je suis bête, je deviens idiot comme lui...Je me demande si ma sœur et ce type de personne, si elle a les gênes de mon père...Et le fait d'être bête:

- C'était juste pour savoir, ça fait quoi d'avoir de la famille dans cet internat et puis qu'es qu'il t'apporte? Il t'en apporte beaucoup?

Ce n’était pas tant qu’elle avait de la conversation, c’était tout simplement qu’elle était de bonne humeur. Ce n’était après tout pas son genre de se présenter comme une fille bavarde et un peu surexcitée. Elle qui était si calme à son habitude, voyez justement ses habitudes être bel et bien bouleversé… Et au final, si lui n’était pas bien bavard, ça ne se voyait pas vraiment non plus.
Peut être était ce l’atmosphère de la pièce qui voulait ça… Elle n’en savait rien, et ce n’était pas très grave non plus. Il n’était pas vraiment utile de se mettre à réfléchir sur des sujets pareils.

Sa remarque la fit sourire, certes son frère n’était pas méchant, absolument pas méchant, pour elle s’était même une espèce d’ange gardien. Mais on ne pouvait pas dire qu’ils se ressemblaient vraiment, lui n’avait pas se coté gaffeur et assez calme que semblait avoir Yumeko. Et bien qu’ils s’entendaient vraiment bien, on n’aurait sut dire sans les connaître qu’ils étaient frères et sœurs.
Lui rendant son sourire, elle le regardait se mouvoir sur son fauteuil. Décidemment il avait l’air de se sentir bien sur son fauteuil…

« Il n’est pas méchant du tout ! »

Son sourire redoubla d’intensité, alors qu’elle prenait elle aussi ses aises sur son fauteuil. Elle n’avait toujours pas fini de lire sa lettre, et l’on pouvait même dire qu’elle l’avait complètement oublié au fin fond de sa poche. Mais ce n’était pas bien grave tant qu’elle s’amusait un peu.
Mais la dernière question du jeune homme attira un peu plus l’attention de la jeune fille, ce n’était pas le genre de question a laquelle elle s’attendait, elle ne trouvait pas sa malsain ni rien, juste étrange.
Peut être était il enfant unique, et qu’il s’était toujours posé la question, de vouloir savoir ce que cela faisait de grandir en compagnie de quelqu’un…

« Et bah… avoir mon frère ici dans le fond, ça ne m’apporte pas grand-chose. Il raconte tout à mes parents, m’aide parfois à me sortir de situations assez spéciales, mais dans le fond on ne se rencontre vraiment pas souvent ! »

Elle se passa une mais dans les cheveux, ne sachant pas quoi rajouter à cela… Il fallait avouer, que pendant pratiquement toute sa scolarité son frère avait été en sa compagnie, alors on ne pouvait pas vraiment dire qu’elle sache ce que cela faisait d’être justement sans lui.

« T’en as des drôles de questions. Mais si tu veux je te prête mon frère pour que tu voies la sensation que cela procure… mais il me semble bien que tu ne seras pas le plus jeune des deux ! »

Alors c'était ça d'avoir un frère ou bien une sœur, seulement ça. Si je retrouve ma sœur à moi, es-ce que ce sera comme ça...Enfin, je ne pense pas car il y a tellement de chose que nous devons nous raconter, tellement de chose que nous devons retracer, cela fait tellement de temps que nous nous ne sommes pas vu, voir jamais. Je me demande comment elle va de son côté, je me demande comment elle est surement. Le portrait craché de Ijichu et c'est tout. Une fille pas très existé voir peut-être très calme comme ça mère. Un truc du genre, une Ijichu miniature qui sait. Sa serait drôle. Je pouffa de rire, restant sur le fauteuil. Me remémorant les paroles de Ijichu sur le portrait qu'elle m'avait donné sur sa fille, je ne me souviens plus très bien. Je pense que le jour venu tout les souvenirs me reviendrons comme ça et sous un coup de baguette magique.

Pour ce qui concerne Yumeko, elle est son frère ne doivent pas entretenir de relation comme je le pensais, il ne sorte pas tout les jours ensemble, ne ce voient que très rarement, ne joue pas ensemble, enfin bref, c'est comme ça que moi Eiichi je voyais et vois encore la relation entre une sœur et son frère. Même si cela change de temps en temps quand j'aborde le sujet avec ma stupide conscience, a force de voir son frère, on ce dit qu'il n'est pas obligatoire de le voir tous les jours vu qu'on l'a évidement sous ces yeux. Oui, surement. Il doit faire tout simplement confiance à sa sœur et ce dit qu'elle ce débrouillera toute seule comme une grande fille mouis, surement mais passons à présent:

- Juste ça, ton frère n'est pas très gentil avec toi! Il devrait passer davantage de temps avec toi. Je suis sur que tu te sentirais beaucoup mieux! Enfin, c'est ce que je pense.

Je souris grand produisant un hochement de tête affirmatif avant de ne me lever à nouveau me diriger vers l'un des placards du salon et y prendre une tablette de chocolat au lait, celle que je préfère. Je marche en direction de Yumeko continuant de déballer le papier du chocolat et finalement, une fois arrivé et bien heureusement. Je coupe avec force la moitié de la sucrerie et la tend gentiment à celle ci, toujours souriante et c'est ce qui fait son charme après tout:

- J'espère que tu aimes le chocolat parce que je n'ai que ça! Il m'arrive de cacher quelque trucs dans la salon pour ne pas être en manque de nourriture pendant mes passages nocturnes ici. Hé hé, suis-je intelligent reine?

» Takeda Yumeko
» Black And With Chart [ PV Sora ]